Espace Patients : INFORMATIONS MÉDICALES

Surveillance

La vitamine K est un des élément qui intervient dans la synthèse des facteurs de la coagulation . La prise de votre anticoagulant Anti Vitamine K (AVK) agit au niveau de cette vitamine . Ce traitement diminue la fabrication de ces facteurs de la coagulation et peut donc favoriser la survenue de saignements.

L'action des AVK diffère d'un individu à l'autre. Il est donc essentiel de trouver la dose optimale pour chaque patient. Une surveillance régulière permet de trouver cette dose appropriée et reste indispensable afin de vérifier l'effet du médicament et d'assurer la sécurité du patient.

Cette surveillance est indispensable, et s’effectue par des prises de sang réalisées dans votre laboratoire. L’action de l’AVK sur la fluidité de votre sang est évaluée par l’INR (International Normalised Ratio). Plus votre INR est élevé, plus votre sang est fluide. En début de traitement , les contrôles sont rapprochés jusqu’à obtention de la valeur de l’INR souhaitée par votre médecin , appelée INR Cible , et qu’li reste stable .Une fois la cible atteinte , les contrôles seront espacés , mais toujours réalisés au moins 1 fois par mois.

Votre traitement au quotidien

La prise de votre traitement anticoagulant doit être régulière et se faire à horaire fixe. En cas d'oubli, ne jamais doubler la dose lors de la prise suivante.

Il est préférable de prendre l'anticoagulant le soir, cela permet d'ajuster votre traitement en fonction du résultat d'INR réalisé le matin.

Les médicaments autres que votre AVK

De nombreux médicaments modifient l'action des AVK. Ils entraînent soit une augmentation de l'effet anticoagulant (risque d'hémorragie) soit une diminution de celui-ci (inefficacité du traitement). De votre propre initiative, n'ajoutez pas de médicaments à votre prescription sans l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

Certains médicaments sont formellement contre-indiqués : aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, certains somnifères, certains antifongiques.

Alimentation

Un régime alimentaire strict n'est pas nécessaire, en revanche, certains aliments riches en vitamine K peuvent diminuer l'action du médicament : choux (choux, choux-fleurs, brocolis...), avocats, tomates, épinards, salade, chocolat. La consommation de ces derniers est à répartir de façon équilibrée dans votre alimentation et sans excès.

Risques liés au traitement par AVK

Le principal risque des traitements AVK est le risque de saignements (hémorragie) qui doit être suspecté dans les cas suivants :

  • Saignement de nez,
  • Sang dans les urines,
  • Saignement des gencives,
  • Saignement qui ne s'arrête pas,
  • Vomissements ou crachats sanglants,
  • Apparition de « bleus » (hématomes).

Dans toutes ces circonstances, vous devez contacter rapidement votre médecin qui prendra les mesures nécessaires dont une prise de sang pour déterminer votre INR.

Définition : 

  • le diabète de type 1, où les cellules du pancréas produisant l'insuline sont détruites ;
  • le diabète de type 2, dû à une anomalie métabolique qui associe une mauvaise utilisation de l'insuline (insulinorésistance) et une carence en insuline s'aggravant progressivement au fil du temps (insulinopénie).

Diabète de type 2 :

Le diabète de type 2 est défini par :

  • une glycémie supérieure à 1,26 g/l (7,0 mmol/l) après un jeûne de 8 heures et vérifiée à deux reprises ;
  • ou la présence de symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) associée à une glycémie (sur plasma veineux) supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l)
  • ou une glycémie (sur plasma veineux) supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) 2 heures après une charge orale de 75 g de glucose (critères proposés par l'Organisation Mondiale de la Santé).

Le diabète de type 2 provoque des complications microvasculaires (rétinopathie, néphropathie et neuropathie) et macrovasculaires (infarctus du myocarde, artérite et accident vasculaire cérébral).

L'objectif du traitement du patient atteint d'un diabète de type 2 est de réduire la morbi-mortalité, par l'intermédiaire notamment d'un contrôle glycémique correct.

Paramètres à surveiller :

  • Glycémie
    Concentration de glucose dans le sang.

    Avec les graisses, le glucose constitue une des deux grandes sources d'énergie.
  • Hémoglobine glyquée ou HbA1c
    Mesure qui indique le taux moyen de sucre (glucose) dans le sang des deux à trois derniers mois, exprimé en pourcentage.
  • Bilan biologique rénal, créatinine sanguine, protéinurie, microalbuminurie
    La surveillance des reins par une analyse de sang et une analyse d'urine est nécessaire une fois par an. On mesure le taux de créatinine sanguine (créatininémie) et l'on vérifie l'absence de protéine dans les urines (protéinurie). Lorsque ce test urinaire est négatif, on confirme l'absence de maladie rénale (néphropathie) par une mesure de la microalbuminurie.

Contrôle glycémique

Le contrôle de la glycémie peut être évalué par différentes mesures : l'HbA1c, la mesure de la glycémie au laboratoire, l'autosurveillance glycémique.
L'autosurveillance étant la mesure par le patient de sa glycémie capillaire (sur une goutte de sang), réalisée au moyen d'un lecteur de glycémie.

Grossesse

Les femmes en âge de procréer doivent être informées de l'intérêt d'un bon contrôle glycémique avant et durant la grossesse afin d'améliorer le pronostic obstétrical.

Une cible d'HbA1c si possible inférieure à 6,5 %, est recommandée avant d'envisager la grossesse.

Durant la grossesse, l'équilibre glycémique doit être évalué par des glycémies capillaires pluriquotidiennes. Des glycémies inférieures à 0,95 g/l à jeun et 1,20 g/l en post-prandial à 2 heures et un taux d'HbA1c inférieur à 6,5 %, sous réserve d'être atteints sans hypoglycémie sévère, sont recommandés.

Recommandations

L'objectif glycémique doit être individualisé en fonction du profil des patients et peut donc évoluer au cours du temps.

Il repose sur l'évaluation du taux d'hémoglobine glyquée dans le sang (HbA1c) tous les 3 mois. Pour la plupart des diabétiques de type 2, la cible recommandée pour l'HbA1c est inférieure ou égale à 7 %.

 

Les Infections Sexuellement Transmissibles (anciennement appelées Maladies Sexuellement Transmissibles [MST] ou "maladies vénériennes") sont des infections provoquées par des microbes (virus, bactéries, parasites) qui peuvent être transmises au cours de relations sexuelles :

  • La blennorragie gonococcique
  • L'infection à chlamydiæ trachomatis
  • L'hépatite B
  • L'herpès génital
  • Les mycoplasmes et la trichomonase
  • La bactérie mycoplasma genitalium
  • Les papillomavirus
  • La syphilis
  • Le VIH/SIDA

Votre médecin peut être amené à vous prescrire le dépistage d’une ou plusieurs IST.
Selon les IST, différents types d’examens peuvent permettre le diagnostic :

  • Examen clinique des organes génitaux
  • Prélèvement local ou cultures
  • Prise de sang

Ils peuvent être réalisés au sein de notre laboratoire.

Ce test est une nouvelle méthode non invasive qui permet, à partir d'une simple prise de sang de la mère, avec une très grande fiabilité, de déterminer si l'enfant à naître est porteur d'une trisomie 13, 18 ou 21.
Vous trouverez ci-dessous une documentation qui vous apportera les principales informations concernant le test génétique non invasif de la trisomie 21 fœtale.